lundi 11 juillet 2016

Envoyez une carte postale à Hollande

Les actions nationales contre la loi travail reprendront le 15 septembre.

D'ici là, envoyez une carte postale à François Hollande, président de la République, pour lui exprimer votre désaccord/colère/rage/mécontentement..., dites-lui que vous restez mobilisé-ée !

Adresse : 
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris


Ci-dessous le communiqué de l'intersyndicale du 8 juillet 2016.




DÉCLARATION COMMUNE CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL



Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail. C'est bien la preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population, elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d'un million qui ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet de ce projet.

Les nombreux rassemblements et manifestations de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs dizaines de milliers de participants. Les organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es d'y participer.
Elles réaffirment que la liberté de manifester doit rester un droit.

Les mobilisations initiées depuis quatre mois n'ont pas été entendues par ce gouvernement. Qu'à cela ne tienne ! La détermination, malgré le passage en force à l'Assemblée nationale, reste intacte et toute la période estivale sera l'occasion de la rappeler. Nombre d'initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà prévues et organisées de manière unitaire.

Les organisations syndicales et de jeunesse invitent l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu'ils seront toujours mobilisés à la rentrée !

Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d'actions et d'initiatives le 15 septembre pour obtenir l'abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se retrouveront pour faire le point le 31 août.

vendredi 1 juillet 2016

Loi travail : on lâche rien !

Un message de l'intersyndicale :

mardi 5 juillet 2016, à 17h30, rassemblement cours Jonville,
à Granville,

contre cette foutue loi Travail. 

Covoiturage au départ de l'UL d'Avranches à 16h30
(2 rue Boudrie, 50300 Avranches
tél: 02 33 58 33 30)

On ne lâche rien !

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le souffle ne nous manque pas !
Jeudi 30 juin 2016
La journée du 28 juin a été, comme toutes les autres journées de mobilisation depuis 4 mois réclamant le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits, un succès des salarié-es, jeunes, privé-es d’emplois et retraité-es, succès et détermination qui ne s’essoufflent pas ! Ceci malgré certaines conditions de manifestation qui n’ont pas permis à toutes et à tous d’y participer.
Les premiers résultats de la votation citoyenne, lancée par les organisations syndicales depuis un mois, ont été remis à l’Élysée au conseiller social du président de la République le 28 juin au matin ainsi que dans les préfectures pour les votations départementales. Plus de 700 000 votants, 15 796 bureaux de votes principalement dans les entreprises, 92% des votants pour le retrait du projet de loi travail, viennent renforcer l’ensemble des rassemblements, actions et manifestations unitaires.
De même, l’opinion publique dans les derniers sondages soutient toujours la mobilisation contre ce projet de loi, 70% disent même qu’ils sont contre l’utilisation du 49.3 pour le faire adopter.
Ce projet est minoritaire à tout point de vue.
Le Premier ministre a organisé des rencontres bilatérales le 29 juin. Les organisations signataires déplorent qu’il ait exclu de ces rendez-vous certaines organisations syndicales et de jeunesse, notamment celles engagées dans la lutte contre le projet de loi travail.
Pour autant, le gouvernement reste sourd aux propositions, particulièrement destinées à établir de nouveaux droits et à lutter contre le dumping social. Les amendements au projet de loi avancés par le gouvernement ne sont pas de nature à modifier profondément ce texte, même si certaines modifications sont à mettre au crédit des mobilisations.
Par ailleurs, ce projet de loi contrevient aux conventions internationales de l’OIT et vient d’être sanctionné par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l’ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu’il engendre.
Compte tenu de cette situation, les organisations signataires appellent à poursuivre la mobilisation contre ce projet de loi, sur des formes à déterminer localement, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet.
Les organisations syndicales et de jeunesse conviennent de se retrouver le 8 juillet afin de discuter des suites à donner après le débat parlementaire.

Appel aux députés

Député-e-s de gauche, votez la censure!
Des militants syndicaux et acteurs du mouvement social s'adressent aux représentants de la nation.
Député-e-s de gauche opposés au projet de loi travail, allez au bout de votre démarche : engagez-vous si nécessaire à censurer effectivement le gouvernement pour empêcher l'adoption du projet ! Militants syndicaux, actrices et acteurs du mouvement social contre le projet de loi travail, nous nous adressons aux député-e-s de gauche qui ont affirmé leur opposition au projet de loi travail.
Dans quelques jours, le projet de loi travail doit revenir en débat à l'Assemblée nationale. Nous allons poursuivre la mobilisation avant et pendant ce débat pour obtenir le retrait du projet. À ce stade, considérant l'entêtement de l'exécutif sur le coeur du projet, il reste possible que le gouvernement Valls fasse de nouveau le choix du recours à l'article 49-3 pour imposer l'adoption du projet de loi travail. Dans cette hypothèse, nous ne comprendrions pas que toutes les conditions ne puissent être réunies pour censurer le gouvernement et ainsi empêcher l'adoption du projet de loi.
C'est pourquoi, dans l'objectif fondamental d'entraver l'adoption du projet, nous vous demandons de tout faire pour permettre la censure du gouvernement, y compris si cela passe par le vote d'une motion présentée par la droite, comme certains d'entre vous l'ont déjà fait lors du premier examen à l'Assemblée au mois de mai. La voix de la majorité populaire qui s'exprime depuis maintenant plus de trois mois doit être portée par la représentation nationale !
Premiers signataires : Bruno Bothua, Olivier Bebin, Patrick Brody, Céline Carlen, Lina Desanti, Olivier Dupuis, Tony Fraquelli, Karl Ghazi, Hervé Heurtebize, Valérie Lefebvre-Haussmann, Vincent Lanier, Véronique Ponvert, Dominique Pradalié, Cédric Quintin, Denis Renard, Julien Rivoire, François Ruffin, Baptiste Talbot, Emmanuel Vire...
Cet appel publié par l’Humanité peut être signé en ligne sur Change.org sous l'intitulé « Député-e-s de gauche opposés au projet de loi travail, engagez-vous à voter la censure ».