jeudi 17 novembre 2016

Assises debout du Sud-Manche - compte rendu


Samedi 12 novembre 2016 se sont tenues à Granville, salle Saint-Nicolas, les Assises debout du Sud-Manche, réunissant hommes et femmes, associations, élus, partis et mouvements politiques qui avaient répondu à l'invitation du Front de gauche du Sud-Manche, pour discuter, confronter leurs points de vue, établir un constat de la situation et lancer des pistes d'action. 





Certains retiendront du 12 novembre 2016 que c’était une journée pluvieuse et sans visibilité. Mais ceux qui participaient aux Assises debout du Sud-Manche dans la salle Saint-Nicolas de Granville ont regardé avec lucidité les conséquences sociales, écologiques et inégalitaires des politiques d’austérité sur notre région, et ont tracé pour l’avenir des pistes multiples et diversifiées pour reprendre en main notre avenir.
Autour de quatre débats, près de cent cinquante personnes ont participé à cette journée citoyenne. D’une soixantaine aux deux débats du matin, les auditeurs se sont retrouvés près de cent pour le débat sur la fraternité. Tout un symbole.
Le principe était simple et incisif, mais chacun a pu s’exprimer en conservant son identité et sa façon de penser. Quatre intervenants et un animateur à la tribune se partageaient la première demi-heure pour exposer leur perception du sujet ; la salle, par l’intermédiaire d’un micro baladeur, donnait son avis. Sur écran géant, le script du débat se déroulait en temps réel.




L’auberge citoyenne fut un moment très convivial durant lequel les participants purent, autour d’une soupe chaude et des différentes spécialités que chacun avait apportées, partager autant leurs idées que des préparations culinaires aussi différentes que les sensibilités exprimées. Si ce moment fut l’occasion d’échanger autour des témoignages de la matinée, la question de l’avenir restait dans toutes les discussions. Les participants ont pu mesurer que ce qui les rassemblait était souvent plus important que ce qui les différenciait. Le débat de l’après-midi allait confirmer la tendance.
Cette journée a permis à tous les participants de tracer des perspectives et des espoirs pour le Sud-Manche. Le Front de Gauche, à l’initiative de ces débats, a pu constater des convergences intéressantes avec d’autres partenaires de la vie locale.




Avec l'aimable autorisation de Mouky (granvilleapoil.com)




Liens vers :


 

À la reconquête des services publics


Intervenants : Yann Alary, cheminot, syndicaliste ; Didier Leguelinel, pêcheur, conseiller municipal de Granville, membre du collectif d’élus pour la défense de l’hôpital public ; Françoise Podeur-Rayon, directrice d’école maternelle, syndicaliste ; Anne-Marie Legoubé, secrétaire du comité des usagers pour la défense de l’hôpital public de proximité.
Animatrice : Jacqueline Martinez 

Les transports, l’école, la vie locale, l’hôpital, notre commun est malmené au quotidien par les politiques libérales et l’austérité. L’aspect humain, souvent relégué au second plan pour conforter les profits, est revenu avec force dans le débat. Ce qui s’est esquissé à la tribune a aussitôt été illustré dans la salle par de nombreux témoignages. Un débat qui met en évidence les carences organisées des services publics dans notre région, mais qui évoque aussi des perspectives si on réussit à dépasser le dogme de la rentabilité.
Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.




Commençons la transition !


Intervenants : Gérard Dieudonné, maire de La Lucerne-d’Outremer ; Frédérique Sarazin, médecin ; Guillaume Hédouin, responsable de la maison du parc des marais du Cotentin, EELV ; Yves Graal, Manche-Nature.
Animateur : Miloud Mansour

L’eau que nous consommons, le bio et les circuits courts dans les restaurations collectives, la survie des écosystèmes du bocage qui nous entoure, tout est lié. Vu par un élu, un médecin, un responsable politique ou un défenseur de la biodiversité, le constat est très similaire. Il faut réagir et prendre en main notre environnement, de façon individuelle et collective, et ne pas le laisser aux mains des administrations ou des entreprises privées. 

Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.




Égalité… fraternité

 

Intervenants : Chantal Tambour, membre du Comité Manche des droits des femmes ; Yann Le Pennec, membre des Mots Bleus et de Port d’Attache ; Thierry Fagart, avocat.
Animateur : Miloud Mansour


Oppression des minorités, difficultés à vivre avec peu de moyens, droit à la différence.
Les femmes ne sont pas une minorité, elles constituent la majorité de notre humanité. Pourtant, elles ne sont pratiquement pas représentées dans les instances dirigeantes, et plus on s’élève dans les responsabilités, plus leur nombre diminue. Petit clin d’œil en forme d’autocritique, sur la difficulté à trouver une seconde femme pour animer ce débat citoyen !
Des constats par les chiffres, des explications juridiques et techniques, mais aussi des témoignages émouvants.
Dans une France qui se dit le pays des droits de l’homme, mieux vaut ne pas cumuler les difficultés : être femme immigrée et handicapée laisse-t-il un espace pour vivre ? 

Compte rendu du débat.
Compte rendu intégral.



Pistes d’action économique


Intervenants : Élisabeth Brault, maire de Saint-Senier-de-Beuvron ; Pierre Hédouin, ancien marin-pêcheur, membre de l’APPG ; Laurent Brégeon, directeur du pôle espoir et du centre d’entraînement de haut niveau voile habitable des Côtes d’Armor ; Ludovic Lecrosnier, producteur de lait bio et de cidre, membre de la Confédération paysanne.
Animateur : Jean-Paul Rousselot.



Sans être une conclusion de la journée, ce quatrième débat montre à quel point des solutions sont envisageables pour redynamiser notre région. De l’agriculture biologique ou raisonnée, en passant par la promotion de la pêche et du cabotage, sans oublier les débouchés que sont le sport ou le tourisme populaire, la transformation des produits locaux, les idées ne manquent pas. Il faut sortir de la spirale centralisatrice et des dogmes de la rentabilité immédiate (pour qui?) et s’appuyer sur les savoir-faire et les opportunités locales en respectant les populations. Que Bayer ou Monsanto amplifient leurs profits n’apporte rien aux habitants du Sud-Manche, mais la multiplication des initiatives locales, véritable gisement d’emplois, permettrait de redynamiser la région en développant commerces, activités de proximité et services publics.






Vu dans le journal... Ouest-France du 16 novembre 2016












samedi 10 septembre 2016

Rassemblement devant la mairie de Sartilly, 15 septembre à 17 h.

Minoritaire dans la population, parmi les syndicats et au Parlement, le gouvernement persiste et signe, et tente d’imposer par la force la loi El Khomri.

Ce texte, qui casse en grande partie le code du travail, permet à chaque entreprise d’imposer sa loi « à la carte ». Il met fin aux règles collectives (loi, conventions collectives) qui limitent la concurrence entre les salariés. Si la loi Travail entre en vigueur, une entreprise pourra payer les heures supplémentaires moins cher que sa concurrente ou faire travailler ses salariés plus longtemps, ou encore leur calculer leur temps de travail sur… 3 ans. Cela s’appelle le « dumping » social, ce qui veut dire que toutes les entreprises seront contraintes, du fait de la concurrence, de s’aligner sur celle qui traite le plus mal ses salariés. Et tout y passe : la médecine du travail, les congés payés, les salariés à temps partiel dont les droits sont encore réduits, etc.
Si elle était mise en œuvre, la loi El Khomri aurait donc des effets désastreux et durables pour notre vie au travail et pour notre droit à une vie en dehors du travail.
Tout cela est fait au nom de l’emploi : le gouvernement nous explique que c’est pour le bien de tout le pays, que cela va relancer l’économie et réduire le chômage.
Pourtant, l’histoire des trente dernières années le prouve, l’augmentation constante de la flexibilité des horaires et des salaires s’est accompagnée d’une hausse constante du chômage et… des dividendes versés aux actionnaires !

Pour l’abrogation de la loi Travail, pour de nouveaux droits, l’emploi, la réduction du temps de travail, les salaires,
    
Mobilisons-nous toutes et tous le 15 septembre !


Pour le Sud-Manche, rassemblement à 17 heures devant la mairie de Sartilly.

Covoiturage :
- Granville : rdv parking du stade Louis-Dior à 16h30.
- Avranches : rdv place Carnot (jardin des Plantes) à 16h30.

Inscrivez-vous* si vous avez des places dans votre voiture ou si vous cherchez une voiture pour vous y emmener.


* Voir à droite, rubrique "Partage d'infos", cliquer sur "en nous écrivant".

lundi 11 juillet 2016

Envoyez une carte postale à Hollande

Les actions nationales contre la loi travail reprendront le 15 septembre.

D'ici là, envoyez une carte postale à François Hollande, président de la République, pour lui exprimer votre désaccord/colère/rage/mécontentement..., dites-lui que vous restez mobilisé-ée !

Adresse : 
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris


Ci-dessous le communiqué de l'intersyndicale du 8 juillet 2016.




DÉCLARATION COMMUNE CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL



Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail. C'est bien la preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population, elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d'un million qui ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet de ce projet.

Les nombreux rassemblements et manifestations de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs dizaines de milliers de participants. Les organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es d'y participer.
Elles réaffirment que la liberté de manifester doit rester un droit.

Les mobilisations initiées depuis quatre mois n'ont pas été entendues par ce gouvernement. Qu'à cela ne tienne ! La détermination, malgré le passage en force à l'Assemblée nationale, reste intacte et toute la période estivale sera l'occasion de la rappeler. Nombre d'initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà prévues et organisées de manière unitaire.

Les organisations syndicales et de jeunesse invitent l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu'ils seront toujours mobilisés à la rentrée !

Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l'ensemble des salarié-es, privé-es d'emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d'actions et d'initiatives le 15 septembre pour obtenir l'abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se retrouveront pour faire le point le 31 août.

vendredi 1 juillet 2016

Loi travail : on lâche rien !

Un message de l'intersyndicale :

mardi 5 juillet 2016, à 17h30, rassemblement cours Jonville,
à Granville,

contre cette foutue loi Travail. 

Covoiturage au départ de l'UL d'Avranches à 16h30
(2 rue Boudrie, 50300 Avranches
tél: 02 33 58 33 30)

On ne lâche rien !

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Le souffle ne nous manque pas !
Jeudi 30 juin 2016
La journée du 28 juin a été, comme toutes les autres journées de mobilisation depuis 4 mois réclamant le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits, un succès des salarié-es, jeunes, privé-es d’emplois et retraité-es, succès et détermination qui ne s’essoufflent pas ! Ceci malgré certaines conditions de manifestation qui n’ont pas permis à toutes et à tous d’y participer.
Les premiers résultats de la votation citoyenne, lancée par les organisations syndicales depuis un mois, ont été remis à l’Élysée au conseiller social du président de la République le 28 juin au matin ainsi que dans les préfectures pour les votations départementales. Plus de 700 000 votants, 15 796 bureaux de votes principalement dans les entreprises, 92% des votants pour le retrait du projet de loi travail, viennent renforcer l’ensemble des rassemblements, actions et manifestations unitaires.
De même, l’opinion publique dans les derniers sondages soutient toujours la mobilisation contre ce projet de loi, 70% disent même qu’ils sont contre l’utilisation du 49.3 pour le faire adopter.
Ce projet est minoritaire à tout point de vue.
Le Premier ministre a organisé des rencontres bilatérales le 29 juin. Les organisations signataires déplorent qu’il ait exclu de ces rendez-vous certaines organisations syndicales et de jeunesse, notamment celles engagées dans la lutte contre le projet de loi travail.
Pour autant, le gouvernement reste sourd aux propositions, particulièrement destinées à établir de nouveaux droits et à lutter contre le dumping social. Les amendements au projet de loi avancés par le gouvernement ne sont pas de nature à modifier profondément ce texte, même si certaines modifications sont à mettre au crédit des mobilisations.
Par ailleurs, ce projet de loi contrevient aux conventions internationales de l’OIT et vient d’être sanctionné par le Comité des droits économiques et sociaux et culturels de l’ONU au regard des effets sur la protection sociale des salariés et la précarité qu’il engendre.
Compte tenu de cette situation, les organisations signataires appellent à poursuivre la mobilisation contre ce projet de loi, sur des formes à déterminer localement, durant le débat parlementaire, notamment le 5 juillet.
Les organisations syndicales et de jeunesse conviennent de se retrouver le 8 juillet afin de discuter des suites à donner après le débat parlementaire.

Appel aux députés

Député-e-s de gauche, votez la censure!
Des militants syndicaux et acteurs du mouvement social s'adressent aux représentants de la nation.
Député-e-s de gauche opposés au projet de loi travail, allez au bout de votre démarche : engagez-vous si nécessaire à censurer effectivement le gouvernement pour empêcher l'adoption du projet ! Militants syndicaux, actrices et acteurs du mouvement social contre le projet de loi travail, nous nous adressons aux député-e-s de gauche qui ont affirmé leur opposition au projet de loi travail.
Dans quelques jours, le projet de loi travail doit revenir en débat à l'Assemblée nationale. Nous allons poursuivre la mobilisation avant et pendant ce débat pour obtenir le retrait du projet. À ce stade, considérant l'entêtement de l'exécutif sur le coeur du projet, il reste possible que le gouvernement Valls fasse de nouveau le choix du recours à l'article 49-3 pour imposer l'adoption du projet de loi travail. Dans cette hypothèse, nous ne comprendrions pas que toutes les conditions ne puissent être réunies pour censurer le gouvernement et ainsi empêcher l'adoption du projet de loi.
C'est pourquoi, dans l'objectif fondamental d'entraver l'adoption du projet, nous vous demandons de tout faire pour permettre la censure du gouvernement, y compris si cela passe par le vote d'une motion présentée par la droite, comme certains d'entre vous l'ont déjà fait lors du premier examen à l'Assemblée au mois de mai. La voix de la majorité populaire qui s'exprime depuis maintenant plus de trois mois doit être portée par la représentation nationale !
Premiers signataires : Bruno Bothua, Olivier Bebin, Patrick Brody, Céline Carlen, Lina Desanti, Olivier Dupuis, Tony Fraquelli, Karl Ghazi, Hervé Heurtebize, Valérie Lefebvre-Haussmann, Vincent Lanier, Véronique Ponvert, Dominique Pradalié, Cédric Quintin, Denis Renard, Julien Rivoire, François Ruffin, Baptiste Talbot, Emmanuel Vire...
Cet appel publié par l’Humanité peut être signé en ligne sur Change.org sous l'intitulé « Député-e-s de gauche opposés au projet de loi travail, engagez-vous à voter la censure ».

mardi 21 juin 2016

Loi travail : appel à manifester le 23 juin

L'intersyndicale appelle à manifester le 23 juin,
à 17 h, à Avranches, RDV devant la mairie.

Covoiturage possible depuis Granville. Écrivez-nous.






mercredi 15 juin 2016

Casseroles debout

Venez nombreux vendredi
devant la mairie de Granville
avec votre ou vos casseroles.

Faisons du bruit pour chasser la loi travail !



mardi 12 avril 2016

Réservez votre soirée du 23 mai 2016

Projection du grand succès de ce début d'année : Merci Patron !, de François Ruffin, au Sélect, à 20h15.




Soirée organisée par Alternative citoyenne et les Ateliers citoyens granvillais, avec le soutien de Ciné Débat Granville.

















lundi 11 janvier 2016

Projection du film "Même pas peur" le mercredi 13 janvier 20h15 au Sélect à Granville

Même pas peur, le film !

En pleine période de "déchéance de rationalité", ne pas avoir peur devient en soi un acte de résistance… Même pas peur !

Mercredi 13 janvier à 20h15 au cinéma Le Sélect à Granville.

la bande annonce, c par ici

Non au gouvernement de la peur !

Et pour poursuivre sur le sujet, nous vous invitons toutes et tous, si vous le souhaitez, à signer cette pétition unitaire lancée par de nombreuses associations et organisations syndicales ou politiques :

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l'effroi légitime suscité par les attentats. 
Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels. 
Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.