mercredi 19 mars 2014

Jour J-4 : les enjeux cachés des Municipales

De ce qu'on va vous parler maintenant, aucune autre liste ne va en parler, soyez-en sûr-e-s !

La dotation aux collectivités locales pour 2015 sera amputée de 3 milliards d’euros.
Ces dotations sont un dû de l'Etat aux collectivités locales (communes, département, région) en échange de la décentralisation d'un certain nombre de services publics rendus aujourd'hui par les collectivités locales.
Là où Sarkozy avait gelé les dotations aux collectivités locales, François Hollande organise leur asphyxie avec déjà 4,5 milliards de baisse en 2 ans.

Et pourtant… Les mesures d’austérité accumulées ces dernières années n’ont fait que freiner et la consommation des ménages et l’investissement public sans pour cela ni diminuer l’endettement du pays ni le chômage.

Il faut souligner que chaque fois que l’Etat réduit d’un milliard et demi ses dotations aux collectivités locales, cela se traduit par une baisse de 4 % de leur épargne et de 3 % de leurs investissements. Rapportée à la fiscalité, une baisse d’un milliard et demi des dotations de l’Etat, pour être compensée, se traduirait en moyenne par une hausse de deux points de la fiscalité locale.

C’est ce qui est à l’œuvre depuis deux ans et qui s’aggraverait donc jusqu’en 2017, en portant vraisemblablement à 10 milliards la baisse des dotations durant le quinquennat.

Une telle baisse se traduirait par un sérieux recul de l’emploi public au détriment des missions utiles aux populations et une réduction drastique de l’investissement des collectivités locales avec de graves conséquences sur le carnet de commandes des entreprises et leurs salariés.

C’est clair : si le Gouvernement continuait dans cette voie, les collectivités locales verraient alors leur épargne fondre rapidement les poussant inexorablement à stopper leurs investissements ou à emprunter démesurément. La politique d’austérité choisie par le Gouvernement ne fait qu’enfoncer le pays dans les difficultés avec un appauvrissement grave d’une grande partie de la population, puisque la richesse créée est détournée massivement vers les dividendes versés aux actionnaires, ce qui pénalise dangereusement l’investissement et le niveau des salaires.

Et on ferait comme si de rien était au moment des élections municipales ?

"La parole aux Granvillais-es" par la voix de Miloud Mansour s'en fera l'écho lors des débats publics des Mercredi 19 (18h) et Jeudi 20 mars (14h), tous deux Salle de Hérel à Granville

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